Patrimoine de St-Marc
L’église de Saint-Marc-sur-Couesnon est un édifice d’origine romane remanié au XIVe siècle et en partie reconstruit en 1517. Elle abrite de très nombreux objets d’art dont dix-neuf classés ou inscrits tels les fonds baptismaux, une vierge à l’enfant en calcaire du XVe siècle…
Afin de contribuer à la restauration du mobilier, la délégation Bretagne de la Fondation du patrimoine a lancé une collecte afin d’obtenir des fonds et offre ainsi la possibilité aux donateurs de participer à la sauvegarde d’un beau lieu de mémoire.
Samedi 10 décembre 2022 : signature de la convention entre la mairie de Rives-du-Couesnon et la Fondation du patrimoine dans le cadre des travaux de restauration à l’intérieur de l’église de St-Marc et de sa sacristie
Extraits de l’allocution prononcée par Gilbert Léonard, maire délégué de St-Marc, au moment de la signature de la convention avec la Fondation du patrimoine le 10 décembre 2022 :
“… Le patrimoine en général et cette église en particulier sont transmis de générations en génération. Cette église, vielle de plusieurs siècles a maintes fois été réaménagée. Des pans entiers se sont effondrés, ils ont été reconstruits. Elle a été agrandie, modifiée, restaurée… et… elle est arrivée jusqu’à nous.
Aujourd’hui, par le poids du temps, l’humidité, les intempéries… la sacristie, son mobilier, les vitraux… sont en danger de destruction définitive. Il revient aux élus d’aujourd’hui, comme ce fut le cas des élus d’hier et d’avant-hier, et comme ce sera le cas des élus de demain de relever le défi : abandonner… ou bien tenter de transmettre ce patrimoine aux générations futures.
Les travaux prévus dans le projet de restauration consistent au démontage des meubles et boiseries de la sacristie, pour mettre totalement à nu, le sol et les murs.
Ensuite, refaire le sol et les murs en utilisant uniquement des matériaux compatibles avec les matériaux de construction d’origine. Un béton de chaux pour le sol et un torchis pour les murs (le cout : 17 500 € HT).
La plupart des boiseries et le meuble classé seront restaurés et réinstallés à leur place actuelle (pour un montant de 29 300 € HT).
Les travaux à l’intérieure de l’église concernent les vitraux, les statues et l’éclairage.
Les vitraux vont être démontés, restaurés et ensuite réinstallés à leurs places, non sans avoir pris la précaution d’aménager à la base, une ventilation qui permettra à l’air de mieux circuler pour diminuer autant que faire se peut la condensation. Mais aussi et surtout cette ventilation sera très utile pour l’église elle-même pour éviter autant que possible le développement des champignons et des moisissures (son cout : 13 500 € HT).
Les statues, quant à elles, vont subir une petite cure de nettoyage, puis seront réinstallées et fixées aux mur pour plus de sécurité.
L’éclairage de l’église, comme vous pouvez le constater, a le mérite d’exister, il reste très… performant… Nous avons donc fait le choix de le remplacer par un éclairage plus doux, un éclairage d’ambiance -beaucoup plus économe que ces lampes allogènes- qui mettra mieux en valeur l’église, sa charpente et son mobilier (le cout est de 10 300 € HT).
Une petite déception. Nous n’avons pas retenu la restauration de la magnifique bannière que vous avez peut être aperçue dans le cœur et qui représente St-Médard avec un cheval ! Un cheval ? Pourquoi un cheval. Si quelqu’un peut répondre, nous sommes preneurs.
Et de l’autre côté, la vierge avec un serpent à ses pieds. Malheureusement, le budget nécessaire à sa restauration risquait de trop alourdir le projet, au risque de tout abandonner. Nous nous sommes donc résolus à ajourner sa restauration.
Sur le budget total d’environ 73 000 € HT, nous serons aidés par le Département d’Ille-et-Vilaine, la Direction régionale des affaires culturelle (DRAC) et la Région Bretagne.
Mais le reste à charge pour la commune restait trop important par rapport au budget que nous nous étions fixés.
Nous avons donc présenté un dossier d’aide à la Fondation du patrimoine qui a été accepté et c’est la raison de la présence de Mme de la Vigne et d’Éric Arribard pour la signature de cette convention…“
